Info à l'étranger

A peine le mercato hivernal refermé, les spéculations reprennent en Espagne sur un possible départ de Cristiano Ronaldo de Manchester United à la fin de la saison. Selon le quotidien sportif Marca, le Real Madrid et le FC Barcelone vont se faire «la guerre» pour essayer de faire venir cet été l'attaquant portugais.



Cristiano Ronaldo lui-même serait désireux de rejoindre la Liga. Seulement voilà, Manchester veut garder son joueur vedette et aurait fixé un prix minimum de 45 millions d'euros s'il devait partir. Le défenseur français de Manchester Patrice Evra avait estimé jeudi que pour négocier un transfert de Ronaldo, son agent ferait bien de venir «avec un bazooka» dans le bureau d'Alex Ferguson, l'entraîneur du club anglais qui s'oppose au départ du Portugais, lié par contrat jusqu'en 2010.

Mercredi, un des représentants de Ronaldo, Sergio Alves, avait jugé «ouverte», dans un entretien au Sun, l'hypothèse du départ de l'attaquant en fin de saison. «Quand le Real ou le Barça sont concernés, l'avenir est toujours ouvert, pas fermé, avait-il affirmé. La situation peut évoluer d'ici quelques temps. Attendons de voir». L'intérêt des deux clubs espagnols pour Cristiano Ronaldo fait écho à la lutte qui les avait opposés en 2002 pour le transfert de David Beckham, lui aussi à l'époque à Manchester. Comme on le sait, le Real avait eu le dernier mot.

L'enquête continue samedi après la mort d'un policier lors d'affrontements entre forces de l'ordre et supporters de l'équipe de Catane qui affrontait Palerme, vendredi (1-2). Les interrogatoires des personnes interpellées se poursuivent et le stade Massimino va être entièrement fouillé. Le policier, Filippo Raciti, a succombé à une blessure à la tête provoquée par un gros pétard lancé dans la voiture où il se trouvait. Il est décédé à 22 heures 10 à l'hôpital Garibaldi de Catane d'un arrêt cardio-respiratoire. Il avait le grade d'inspecteur chef et était âgé de 38 ans.



Conséquence immédiate du drame, Luca Pancalli, le commissaire extraordinaire de la Fédération italienne, a annoncé la suspension de tous les matches de championnats qui devaient se dérouler au cours du week-end, et ce à tous les niveaux. «Une journée, ce n'est pas suffisant. Sans mesures drastiques, on ne repart pas, a de plus déclaré Luca Pancalli, laissant planer la menace d'une prolongation de la suspension. Moi, je ne continue pas comme ça. En ce moment, je suis trop bouleversé, en tant qu'Italien et en tant qu'homme du sport. J'aimerais qu'on ne reparte pas tant que l'on n'aura pas isolé ces enragés. Il s'agit de délinquance pure, ils ne devraient pas avoir accès au stade. Il faut donner des réponses sévères et fortes».

Les événements de Catane ont pris une tournure politique. Une rencontre entre Luca Pancalli et le président du Comité national olympique italien Gianni Petrucci est prévue samedi et une réunion extraordinaire entre les instances sportives et le gouvernement a été fixée pour lundi. Le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato s'exprimera mardi devant les députés. Dès vendredi soir, le président du Conseil Romano Prodi a affirmé que la décision d'interrompre la journée de Championnat était «juste». Samedi, il a promis «un dispositif solide» qui permette de «modifier radicalement la situation»

Le match amical Italie-Roumanie qui devait se dérouler mercredi à Sienne a également été annulé, tout comme le match entre les équipes espoirs d'Italie et de Belgique. «L'équipe nationale donne le signal le plus important en s'arrêtant et en contestant la violence», a déclaré le vice-commissaire extraordinaire de la Fédération, Gigi Riva.

Un match sous haute surveillance
Un autre policier a été sérieusement touché mais ses jours ne seraient pas en danger. Au total, soixante-et-onze personnes ont dû être hospitalisées dans la nuit à Catane, et quatorze supporters de Catane, dont neuf mineurs, ont été arrêtés. Les heurts auraient débuté hors du stade au moment où les supporters de Palerme entraient dans l'enceinte. Ironie de l'histoire, le match avait été précédé d'une minute de silence en mémoire d'Ermanno Licursi, un dirigeant d'une équipe amateur décédé samedi dernier alors qu'il tentait de s'interposer entre ses joueurs, de Sanmartinese, et les supporters du club adverse de Cancellese qui tentaient de s'en prendre à eux.

Le derby sicilien entre Catane et Palerme, prévu à l'origine dimanche à 15h00, avait également été avancé à vendredi (18h00) pour des raisons de sécurité. Les autorités craignaient déjà des affrontements entre supporters siciliens. Au match aller, de nombreux incidents avaient en effet émaillé le match qui se disputait à Palerme. «On m'a dit qu'un policier est mort, parler de football est parfaitement inutile. Quand cela sera fini, je m'en irai du monde du football», a réagi à chaud Pietro Lo Monaco, administrateur délégué du club de Catane. «Je ne me reconnais pas dans tout cela. J'aime intensément le football, mais là, il me semble absurde».

Ronaldo : Vraie affaire ou grosse arnaque ?

Le Brésilien possède un passé digne des plus grands buteurs de l’histoire du football. L’homme qui frôlait chaque saison le ratio flatteur d’un but par match que ce soit au Brésil, aux Pays-Bas, en Espagne ou en Italie, était en effet gage de sûreté offensive pour toute équipe le recrutant.

Malgré sa longue blessure entre la fin des années 90 et le nouveau millénaire, il est arrivé au Real avec les mêmes ambitions, la même envie, le même talent qu’avant. Seulement, cela fait deux saisons que ses performances semblent diminuer et sa popularité décroître. Décrié par beaucoup pour ses excès, notamment en termes de poids, il n’était plus désiré à Madrid depuis le début de l’exercice en cours. Milan a sauté sur l’occasion et a recruté le buteur pour une somme raisonnable. Ronaldo est-il une affaire pour le rival de son ancien club Italien ?

Tout d’abord, intéressons-nous à l’opération financière. Milan a déboursé 7.5 M€ pour s’attacher les services du Brésilien, lequel avait promis auparavant d’en mettre 5 pour que l’affaire se conclue. Au final, Ronaldo paiera 50% de son propre transfert, soit environ 3.75 M€. Son salaire annuel sera de 11 M€ pour 18 mois, et son nouveau club n’aura pas vue sur son image, autrement dit Ronaldo gèrera ses droits lui-même dans ce domaine. Au total, c’est une somme légèrement supérieure à 20 M€ que Milan sort de ses caisses pour le transfert et le salaire du joueur sur la période contractuelle. Autrement dit, il s’agit là d’un gros pari, et Ronaldo va devoir rapidement marquer des buts pour devenir rentable.

Côté sportif, Ronaldo sera cantonné à jouer uniquement le championnat de Série A. En effet, le Milan fraîchement débarqué de la Coupe d’Italie par la Roma, ne pourra pas qualifier le joueur pour la Ligue des Champions, puisque le Real l’avait déjà inscrit pour la compétition cette saison. Au niveau relationnel, Milan possède une tradition Brésilienne et mis à part quelques exceptions comme Roque Junior et Rivaldo, les « Auriverde » fonctionnent plutôt bien, à l’image des actuels Dida, Cafu, Serginho et Kakà. Son intégration devrait donc se passer sans trop de problèmes, d’autant plus qu’il connaît déjà bien la ville de Milan et le championnat Italien. Le club possède également un équipement de premier choix pour son nouveau buteur : Le MilanLab, centre d’évaluation de la forme physique assisté par ordinateur, qui n’est plus à présenter. Il a déjà remis d’aplomb un Crespo trentenaire et en perte de vitesse, prêté à Milan il y a de ça 2 saisons ;

Pourra-t-il rééditer cette performance pour un joueur qui revient en Italie dans les mêmes conditions ? La réponse dans les mois à venir...

Suspendue sine die après la mort d'un policier lors des affrontements entre supporters et forces de l'ordre en marge du derby sicilien Catane-Palerme, vendredi, la Serie A pourrait finalement s'arrêter 15 jours et reprendre avec des matches à huis clos. C'est en tout cas ce qu'affirment plusieurs quotidiens dominicaux italiens, sur la foi d'informations dont les sources ne sont pas précisées.



«Deux semaines de suspension et deux semaines à huis clos (...) c'est la solution pour le moment la plus probable», affirme le quotidien La Gazzetta dello Sport et d'autres journaux comme Il Messaggero ou La Stampa. Selon Il Corriere della Sera, le titre à plus fort tirage de la Péninsule, «une autre mesure» à l'étude des instances sportives et du gouvernement concernerait «l'interdiction pour les clubs de supporteurs de se déplacer lors des matches à l'extérieur de leur équipe», voire l'organisation des rencontres à haut risque le matin.

Il Messaggero précise qu'à la «ligne dure» prônée par le gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi, s'opposerait une «ligne plus souple» de la part des présidents de clubs et de la Ligue professionnelle (Lega Calcio) inquiets des conséquences économiques de ces mesures. Une réunion extraordinaire du Comité national olympique italien (Coni) doit se tenir dimanche matin à Rome. Une réunion gouvernementale avec le président du Conseil Romano Prodi, les ministres de l'Intérieur et des Sports, doit par ailleurs se tenir lundi.

moi pareil lol !

wé faudrai que sa soit plus cour fait des résumer stp

Foot - ALL : 38 blessés autour d'un match amateur


Trente-huit personnes, dont 32 policiers, ont été blessées samedi dans des incidents violents en marge d'une rencontre de Coupe régionale amateurs de football à Leipzig. Des chevaux et des chiens policiers ont également été la cible des hooligans tandis que 21 voitures de police ont été endommagées.



Les incidents ont éclaté peu après le coup de sifflet final. Selon la police, quelque 800 hooligans ont commencé d'attaquer 300 policiers déployés spécialement pour cette rencontre par des jets de pierre et de plaques de béton. La rencontre avait dû être interrompue par deux fois déjà en raison d'incidents dans les tribunes. La violence dans les stades de football n'a cessé de croître ces derniers mois en Allemagne.